Automne 1998
Le fleuve Saint-Laurent
Histoire et g�ographie
Depuis ses d�buts, le Qu�bec vit au rythme du fleuve et des saisons. Encore aujourd'hui, 80 % des Qu�b�cois vivent dans la vall�e du Saint-Laurent qu'encadrent deux cha�nes de montagnes, les Laurentides au nord, les Appalaches au sud.
C'est par le fleuve Saint-Laurent que s'est d'abord faite la p�n�tration du continent nord-am�ricain par les Europ�ens. En 1535, Jacques Cartier remonte le fleuve jusqu'� Stadacon� (Qu�bec), puis jusqu'� Hochelaga (Montr�al). Plus tard, les explorateurs s'aventurent jusqu'aux Grands Lacs et au d�but du Mississipi (Pierre-Esprit Radisson et M�dard Chouart des Groseillers, 1658), descendent le Mississipi jusqu'au 33e parall�le (Louis Joliette et le p�re Jacques Marquette, 1672-1673) et jusqu'� son embouchure (Robert Cavalier de la Salle, 1675).
Aujourd'hui encore, le Saint-Laurent demeure la grande voie navigable qui se rend au coeur de l'Am�rique du Nord. Il offre un tirant d'eau de 16 m jusqu'� Qu�bec, 10 m jusqu'� Montr�al et pr�s de 8 m jusqu'aux Grands Lacs. �tant remarquablement rectiligne et inclin� du sud-ouest au nord-est, il constitue la plus courte route navigable entre l'Europe et le centre de l'Am�rique du Nord. Le port de Montr�al est accessible douze mois par ann�e; par contre, celui de Chicago ne l'est pas en hiver.
Deux particularit�s distinguent le fleuve Saint-Laurent des autres grands fleuves du monde : sa source et son embouchure. Sa source est constitu�e non pas de rivi�res qui descendent des montagnes mais par une v�ritable mer int�rieure d'eau douce, les cinq Grands Lacs. L'on parlera donc du syst�me hydrographique Saint-Laurent / Grands-Lacs d'une longueur de 3300 km. Son embouchure quant � elle ne forme pas un delta aux multiples ramifications mais un golfe immense o� la navigation demeure oc�anique.
L'ensemble du fleuve comporte trois sections : le golfe, d'une superficie de 150 000 km�, va de l'�le de Terre-Neuve jusqu'� l'axe Sept-�les / Gasp�sie o� la largeur du fleuve est de 110 km; l'estuaire qui se rend de Sept-�les � l'�le d'Orl�ans o� l'eau cesse d'�tre sal�e; le fleuve proprement dit qui va de l'�le d'Orl�ans jusqu'au lac Ontario et dont la largeur est g�n�ralement de un � deux kilom�tres.
En raison de l'immense bassin qui constitue sa source, le d�bit du fleuve Saint-Laurent est tr�s stable tout au long de l'ann�e. Un seul de ses tributaires, l'Outaouais, conna�t au printemps une importante crue qui fait monter l'eau du fleuve aux abords de Montr�al. En sens inverse, la mar�e se fait sentir jusqu'� Trois-Rivi�res, � 1200 km de la mer. Parmi les autres affluents importants du Saint-Laurent, il faut mentionner la rivi�re Richelieu qui vient du lac Champlain, la rivi�re Saint-Maurice qui fut la premi�re � �tre harnach�e pour produire de l'�lectricit�, la rivi�re Saguenay, navigable jusqu'� Chicoutimi et qui est, � sa rencontre du Saint-Laurent, un v�ritable fjord o� vivent baleines bleues et b�lugas. Trois de ses affluents ont un d�bit annuel moyen de plus de 1000 m�/s, et 16 autres d�passent les 100 m�/s.
Le transport maritime
Le transport maritime constitue une activit� �conomique majeure. Outre les op�rations qui assurent la bonne circulation des navires (pilotage, garde c�ti�re, signalisation, dragage, brise-glaces), 40 ports commerciaux sont en activit� au Qu�bec.
Le port de Montr�al en est � la fois le plus grand et le plus polyvalent. Pour le trafic des conteneurs, il est le principal port de la c�te Est am�ricaine, d�passant m�me celui de New York. En 1997, sur un total de 20,7 millions de tonnes m�triques de marchandises de toutes sortes qui ont transit�es par le port de Montr�al, 8,2 millions furent transport�es dans 870 368 conteneurs.
Le port de Qu�bec mise plut�t sur le vrac (c�r�ales, minerai et p�trole) avec 15,5 millions de tonnes m�triques en transit en 1997. Mais il est aussi de plus en plus utilis� comme destination croisi�re. La saison 1998 s'av�re excellente, Qu�bec s'acheminant vers l'accueil d'environ 45 000 passagers, soit 10 000 de plus que l'an dernier. Et la saison 1999 s'annonce encore meilleure.
Certains bateaux de croisi�re h�sitent encore � venir dans le Saint-Laurent car une disposition du code criminel canadien les oblige � fermer leurs casinos d�s leur entr�e dans les eaux canadiennes, les privant de deux jours de revenus. Cet obstacle devrait �tre lev� cet automne, le gouvernement canadien ayant annonc� son intention d'amender le code criminel et de permettre aux navires de croisi�re d'exploiter leurs casinos jusqu'� ce qu'ils soient � 5 milles nautiques du port visit�.
La pollution
Depuis les ann�es quarante, le d�veloppement industriel, d�mographique et agricole de la vall�e du Saint-Laurent et la pollution provenant des Grands Lacs ont affect� la qualit� de l'eau du fleuve. Elle est devenue, entre autres, impropre � la baignade. Il y a dix ans, les gouvernements du Canada et du Qu�bec ont lanc� le Plan d'action Saint-Laurent, un important programme visant � combattre la pollution � la source. Les deux premi�res phases de cinq ans chacune se sont attaqu�es, avec un certain succ�s, � la pollution due au rejet des eaux us�es des villes dans le fleuve et � la pollution industrielle. Le 9 juin dernier, la ministre f�d�rale de l'Environnement, Christine Stewart, et le ministre qu�b�cois de l'Environnement et de la Faune, Paul B�gin, rendaient publique la troisi�me phase de ce Plan d'action 1998-2003 appel� Saint-Laurent Vision 2000. Le travail se rapportant � la pollution industrielle et municipale sera continu� mais le plan vise en priorit� la pollution agricole due aux engrais et aux pesticides et veut aussi �valuer l'impact �cologique des activit�s de dragage et de navigation fluviale.
Mais avant m�me de proc�der � une telle �valuation, le gouvernement du Canada autorisait, en juin dernier, le dragage du chenal, entre Montr�al et Qu�bec, afin de porter le tirant d'eau de 11 � 11,3 m�tres. Selon lui, ce dragage aura un impact �cologique n�gligeable. Citoyens et �cologistes ont demand� en vain des audiences publiques sur ce projet. Ils y voient une menace s�rieuse pour l'avenir du fleuve, surtout � la hauteur des �les de Sorel, � l'entr�e du lac Saint-Pierre.
Milieu de vie et patrimoine
La sant� du fleuve Saint-Laurent, la pr�servation de ses berges, de ses �les et des t�moins de son histoire sont importantes pour les Qu�b�cois. Le fleuve, c'est leur milieu de vie et leur patrimoine. Depuis dix ans, la qualit� de l'eau s'am�liore. Les b�lugas ne seraient plus d�sormais une esp�ce menac�e et la baignade sera bient�t possible � nouveau.
Class�e esp�ce menac�e en 1983, la population de b�lugas du fleuve Saint-Laurent s'est accrue depuis, passant de 350 � 1000 unit�s, selon les �valuations faites par les scientifiques. Le biologiste Michael Kingsley de l'Institut Maurice Lamontagne, situ� � Mont-Joli sur la rive sud du Saint-Laurent, est all� annoncer cette bonne nouvelle � Monaco o� se tenait, en janvier 1998, une conf�rence sur les mammif�res marins. L'interdiction de la chasse, la diminution des mati�res toxiques dans l'eau du fleuve, les programmes de recherche et de sauvetage portent fruit. "Les r�sultats sont aujourd'hui encourageants et le d�clin est enray�" affirmait prudemment Michael Kingsley.
La baignade est d�j� revenue � certains endroits. Mais plusieurs plages d'autrefois n'existent plus et l'acc�s au fleuve, pour les citoyens des villes en particulier, a besoin d'�tre r�invent�. � Qu�bec, la Soci�t� des Gens de Baignade, fond�e en 1996, fait la promotion de l'acc�s du public aux plans d'eau et propose m�me l'am�nagement du bassin Louise pour la baignade. Ce bassin sert actuellement de marina. Il faut dire que les amateurs de voile sont mieux servis que les baigneurs. Pr�s d'une centaine de marinas �maillent les rives du Saint-Laurent. Il faudrait encore parler de la p�che sportive, de la chasse d'automne � la sauvagine, des nombreuses croisi�res int�rieures qui sillonnent le fleuve, autant de fa�ons pour les Qu�b�cois de prendre possession de leur fleuve. Il faudrait mentionner la p�che commerciale, principalement dans le golfe, qui conna�t depuis quelques ann�es d'immenses difficult�s, mena�ant ainsi le mode de vie voire m�me la survie de plusieurs communaut�s de la Gasp�sie et de la C�te-Nord.
Les Qu�b�cois sont de plus en plus conscients de la valeur patrimoniale du fleuve Saint-Laurent et les gestes pour le prot�ger et le mettre en valeur se multiplient. Le 12 juin dernier, le Parc marin Saguenay / Saint-Laurent a �t� officiellement inaugur� � Tadoussac par la ministre du Patrimoine canadien, Sheila Copps et le ministre de l'Environnement et de la Faune du Qu�bec, Paul B�gin. Cet immense espace de 1100 km� s'�tend de Cap-�-l'Aigle aux Escoumins et remonte le Saguenay jusqu'� Sainte-Rose-du-Nord. Ce territoire inclut, dans le Saint-Laurent, la fosse laurentienne, l'habitat des grandes baleines bleues et des b�lugas.
� Montr�al, sur l'�le Sainte-H�l�ne, la Biosph�re, un centre d'interpr�tation du syst�me Saint-Laurent / Grands-Lacs, retrace les diff�rentes �tapes de cet �cosyst�me. En cette ann�e internationale des oc�ans et en �cho � l'exposition internationale de Lisbonne, la Biosph�re pr�sente cette ann�e une programmation sp�ciale, Plaisirs d'eau, qui explore � sa fa�on le monde oc�anique.
Quelques r�f�rences
- Jean-Claude Lasserre, Le Saint-Laurent, grande porte de l'Am�rique, Hurtubise HMH, 1980, 753 pp.
(Ouvrage fondamental sur le Saint-Laurent)
- Jean Provencher, Les Quatre Saisons dans la vall�e du Saint-Laurent, Bor�al, 1988, 607 pp.
- Gatien Lapointe, Ode au Saint-Laurent, Les �ditions du Jour, 1963, 94 pp.
- Fr�d�rick Back, Le Fleuve aux grandes eaux, Vid�o-cassette, Radio-Canada, 1993.
Secr�tariat � la mise en valeur du Saint-Laurent
600, boul. Ren�-L�vesque Est / Qu�bec (Qu�bec) / Canada G1R 5A8
T�l�phone: (418) 643-7788 / T�l�copieur: (418) 646-9959
R�forme de l'aide sociale : mieux contr�ler pour mieux aider
Malgr� une baisse significative du nombre des b�n�ficiaires de l'aide sociale, le gouvernement du Qu�bec a voulu peaufiner ses dispositions l�gislatives de fa�on � aider davantage chaque cat�gorie de prestataires. Sur proposition de la ministre d'�tat de l'Emploi et de la Solidarit�, Louise Harel, l'Assembl�e nationale adoptait, le 19 juin 1998, la Loi 186 qui apporte quelque 107 amendements � la Loi sur le soutien au revenu et favorisant l'emploi et la solidarit� sociale. Ces amendements veulent diminuer la d�pendance � l'aide sociale pour les personnes aptes au travail et assurer un soutien financier ad�quat aux personnes qui en ont v�ritablement besoin.
Moins de prestataires
La client�le de l'aide sociale diminue au Qu�bec. Elle �tait de 800 000 au cours des ann�es 1995 et 1996 et inf�rieure � 700 000 en 1997.
La diminution du nombre des prestataires s'explique par l'am�lioration de l'emploi dans plusieurs secteurs de l'�conomie. Elle trouve �galement son explication dans le resserrement des contr�les et l'�limination des fraudeurs du syst�me.
Parmi ces contr�les, trois mesures ont eu un impact significatif : le croisement des fichiers d'information de l'aide sociale avec ceux de plusieurs minist�res et organismes, dont celui du Revenu; la v�rification accrue de l'admissibilit� des jeunes; la remise de main � main des ch�ques mensuels pour certaines cat�gories de prestataires aptes au travail, ainsi invit�s � se pr�senter en personne � un moment d�termin� pour recevoir leur ch�que d'allocation. La combinaison de ces trois mesures aura fait �conomiser plus de 100 M $ au minist�re de l'Emploi et de la Solidarit� au cours de la seule ann�e 1997-1998.
Ces �conomies permettront sans doute au gouvernement, sit�t atteint l'objectif du d�ficit z�ro pr�vu pour l'an prochain, d'indexer les prestations des b�n�ficiaires. En effet, le montant des prestations est demeur� le m�me depuis 1993, faisant perdre 8 % du pouvoir d'achat � une client�le d�j� accul�e au seuil de la pauvret�.
Les amendements
Entre-temps, les amendements apport�s � la loi apportent nombre d'am�liorations tant pour les jeunes et que pour tous ceux qui sont � la recherche d'emploi.
Les jeunes constituent une client�le importante parmi les 700 000 b�n�ficiaires qui ont recours � l'aide sociale. Alors que les 15-29 ans comptent pour 30 % de la population �g�e de 15 ans et plus, ils forment plus de 40 % du contingent des ch�meurs. La r�forme vise au tout premier chef les jeunes de 18 � 24 ans, aptes au travail et sans enfants � charge, en leur faisant obligation de participer au programme Parcours vers l'insertion, la formation et l'emploi. Ceux qui refusent cette d�marche voient leur allocation s�rieusement r�duite, sans pour autant �tre annul�e. Quelque 36 000 jeunes sont donc interpell�s par cette mesure qui entrera en vigueur le 1er septembre 2000.
Selon la m�me orientation, des personnes qui r�alisent des activit�s b�n�voles aupr�s d'organismes � but non lucratif pourront b�n�ficier d'une aide financi�re additionnelle. Cette action b�n�vole pourra en effet �tre incluse dans un parcours individualis� vers l'insertion, la formation et l'emploi dans la mesure o� elle permet le d�veloppement d'habilet�s susceptibles de favoriser l'estime de soi, la valorisation personnelle et l'acc�s au march� de l'emploi.
Une autre disposition importante de cette r�forme r�side dans l'allocation de 500 $ que peuvent toucher les prestataires de la s�curit� du revenu ou de l'assurance-emploi au moment de commencer un nouvel emploi d'au moins 25 heures/semaine pay�es au taux du salaire minimum. Cette allocation servira � couvrir certains frais comme le transport, l'achat de v�tements et la garderie, d�penses qui s'av�raient souvent un frein � l'acceptation d'un emploi r�mun�r� au salaire minimum. Au cours du seul mois de juin, premier mois de sa mise en application, plus de 3200 jeunes ont eu recours � cette allocation.
Parmi la brochette de changements introduits par la Loi 186, il y a lieu de souligner la modification apport�e � la notion de refus ou d'abandon d'un emploi et qui se traduisait par un d�lai � l'admissibilit� � l'aide ou par la r�duction des prestations. Dor�navant, toute personne qui doit abandonner un emploi pour motif s�rieux pourra faire valoir sa cause et, si l'emploi n'est pas jug� convenable, elle aura droit � une pleine et enti�re prestation.
Enfin, cette r�forme aura le m�rite d'harmoniser plusieurs programmes g�r�s par diff�rents minist�res et organismes et dont le chevauchement des client�les et le d�doublement des responsabilit�s entra�naient des co�ts �lev�s, g�n�raient des lourdeurs administratives importantes et multipliaient les incongruit�s sinon les contradictions.
Le Conseil du statut de la femme a 25 ans
Cr�� en 1973 par le gouvernement du Qu�bec, le Conseil du statut de la femme (CSF) a donc 25 ans. � l'�poque, le gouvernement r�pondait aux demandes pressantes des groupes affili�s � la F�d�ration des femmes du Qu�bec. Malgr� cela, il s'est trouv� nombre de f�ministes militantes pour accueillir cette initiative avec scepticisme. Certaines l'ont m�me vertement d�nonc�e.
Aujourd'hui, tous s'accordent � reconna�tre le bilan positif de l'action du Conseil. Ainsi, gr�ce � cette institution publique, les femmes ont pu participer � l'�laboration des politiques et des lois qui ont eu un impact important sur leur vie. Elles ont su influencer l'�volution de leur situation sociale, �conomique et politique en conseillant le gouvernement sur tous les sujets touchant l'�galit� des sexes et les droits des femmes.
En contrepartie, le CSF a aussi eu le mandat d'informer le public, et singuli�rement les femmes, sur toutes les questions relatives � la condition f�minine. C'est ainsi qu'il s'est int�ress� aux effets du Code civil sur les droits des femmes, qu'il a fait des repr�sentations sur la publicit� sexiste, les services de garde, les cong�s de maternit�, les pensions alimentaires et les probl�mes inh�rents � la violence faite aux femmes et � la pauvret�. Des progr�s remarquables ont �t� r�alis�s dans divers domaines, consacrant l'�galit� formelle, l�gale et juridique des femmes.
Mais il reste beaucoup � faire pour que cette reconnaissance officielle s'incarne dans la vie quotidienne. Vingt-cinq ans apr�s la cr�ation du Conseil, sa pr�sidente, Diane Lemieux, constate que "l'exercice de ces droits est plus p�rilleux en raison de l'�volution du march� du travail, de la mondialisation de l'�conomie et des profondes mutations de la soci�t� qu�b�coise".
Dans son message � l'occasion du 25e anniversaire du CSF, la ministre responsable de la condition f�minine, Louise Harel, a soulign� la contribution exceptionnelle du Conseil du statut de la femme "� l'am�lioration des conditions de vie des Qu�b�coises et, ainsi, au mieux-�tre de l'ensemble de la soci�t� (...) Par ses activit�s de toutes sortes, le Conseil a fait reculer les barri�res qui font obstacle � l'�galit� entre les hommes et les femmes".
Avec beaucoup d'autres analystes et observateurs du monde contemporain, elle conclut : "� l'�chelle de la plan�te, nous pouvons aujourd'hui affirmer que le Qu�bec se situe dans le peloton de t�te en mati�re d'�galit� des droits pour les femmes".
Approfondissant son mandat, le Conseil entend maintenant se pencher sur les facteurs qui influencent l'�volution de la soci�t� et qui ont une incidence sur la condition f�minine. Il compte mener des �tudes sur les changements d�mographiques, sur l'int�gration des immigrants dans une soci�t� de plus en plus pluraliste et cosmopolite ainsi que sur la gestion de la diversit� culturelle et religieuse. Il s'int�ressera aussi � la progression des femmes sur le march� du travail, � la pr�carit� de l'emploi et la persistance du sexisme et des st�r�otypes. Le CSF reste convaincu de la n�cessit� de poursuivre les efforts si l'on veut assurer l'�galit� entre les hommes et les femmes.