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PRINTEMPS-ÉTÉ 2004

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INTERNATIONAL

****LE PREMIER MINISTRE EN EUROPE

Le premier ministre Jean Charest a effectué son premier voyage officiel en Europe au début de 2004.  Entre le 19 et le 27 janvier 2004, il a visité les villes de Londres, Davos, Munich et Berlin.  Le but de cette mission était avant tout économique.  Le premier ministre a rencontré chefs d’État et ministres, dirigeants d’entreprises et médias économiques.  Il s’agissait de promouvoir le Québec comme lieu d’investissement à privilégier pour la qualité de sa main-d’œuvre, son énergie peu coûteuse et l’accès qu’il offre au marché nord-américain (Canada, U.S.A., Mexique) ; c’était également l’occasion pour le premier ministre de présenter les orientations de son gouvernement.

À Londres, du 19 au 21 janvier, Jean Charest s’est adressé à la Chambre de commerce Canada-Royaume-Uni ; il a donné des entrevues à la revue The Economist, au journal The Financial Times et à l’agence Bloomberg.  À l’occasion de sa rencontre avec les dirigeants du Groupe Rio Tinto, un investissement de 500 millions de dollars à l’usine QIT - Fer et Titane de Sorel, à proximité de Montréal, a été annoncé.  Cet investissement, auquel Investissement Québec apportera 30 millions, ne créera pas de nouveaux emplois mais permettra de consolider les 1 600 postes actuels.  L’usine QIT – Fer et Titane produit, par enrichissement de la scorie de titane, une poudre utilisée comme pigment dans la fabrication de la peinture.

À Davos, du 21 au 25 janvier, le premier ministre a participé à une table-ronde sur les relations économiques transatlantiques où il a pu faire valoir le rôle qu’y joue le .Québec.  À plusieurs occasions, il a pu expliquer son projet de " gouvernement en ligne " qui vise à fournir les services gouvernementaux sur Internet aux citoyens et aux entreprises.  La rencontre avec les dirigeants du Groupe ABB a souligné leur intérêt à implanter deux usines de turbines et de génératrices d’éoliennes en Amérique du Nord, en particulier dans la région de la Gaspésie.  Les dirigeants de Mecachrome, ont annoncé quant à eux leur décision d’établir leur siège social international à Montréal.

Cette visite du premier ministre Charest au Forum de Davos maintient une tradition inaugurée par Robert Bourassa il y a 15 ans.  Davos attire chaque année quelque 40 chefs d’État et 2 000 leaders économiques.  Les premiers ministres du Québec aiment y annoncer des investissements et la création d’emplois.  Mais cette fois, le premier ministre s’est retrouvé face à l’annonce d’une suppression d’emplois.  Alcan a en effet annoncé à Davos la fermeture de son usine d’Arvida, désuète il est vrai, ce qui entraînera la perte de plus de 500 postes.  Le moment, a-t-on reconnu, était pour le moins mal choisi.

L’Allemagne constitue, après les États-Unis d’Amérique, le principal marché d’exportation du Québec.  La visite du premier ministre à Munich et à Berlin, du 25 au 27 janvier, était donc essentiellement économique elle aussi.  Mais les relations qui existent entre le Québec et la Bavière sont également d’ordre culturel et politique.  L’Entente Québec-Bavière remonte à 1989 et l’accueil qu’a réservé à Jean Charest le ministre-président de Bavière, Edmund Stoiber, reflétait l’importance de ces relations.  Le premier ministre Charest a prononcé une allocution devant l’Export Club Bayern et a rencontré les dirigeants de la Bayerischebank.  Il a assisté à la signature d’une entente entre Hydro-Québec et Siemens ayant pour objet la recherche de produits de transport et de distribution de l’énergie.  Par la suite, Jean Charest a pu annoncer un investissement de la compagnie Technocelle à son usine de Drummondville ; cet investissement permettra d’y fabriquer du papier décoratif, mais ne créera pas de nouveaux emplois.

Monique Gagnon-Tremblay a eu des échanges avec plusieurs ministres du gouvernement burkinabé.  Elle a inauguré la Maison TV5 du Québec à Sorgho et signé une entente relative à son aménagement.  Elle a pu observer différents volets de la présence québécoise au Burkina Faso : projet de Jeunesse du Monde et du Cirque du Soleil visant la réinsertion sociale des jeunes de la rue, développement des caisses populaires avec la collaboration du Mouvement Desjardins, présence de stagiaires de Québec sans frontières, etc.

À l’occasion de son passage à Dakar, la vice-première ministre a adressé la parole à un groupe de représentants d’une trentaine d’entreprises québécoises et à leurs vis-à-vis sénégalais réunis sous l’égide du Forum francophone des affaires. 


****MONIQUE GAGNON-TREMBLAY EN AFRIQUE

La vice-première ministre du Québec, Monique Gagnon-Tremblay, qui est aussi ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, s’est rendue en Afrique de l’Ouest, du 26 février au 6 mars 2004.  Elle a visité deux pays avec lesquels le Québec entretient de multiples liens, le Burkina Faso et le Sénégal.

C’est à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, que se tiendra à l’automne le dizième sommet de la Francophonie.  La vice-première ministre a présenté au président Blaise Compaoré la candidature de la ville de Québec pour le sommet de 2008, date à laquelle Québec célèbrera le 400e anniversaire de sa fondation ; en 2006, le sommet aura lieu en Roumanie.


****LOUISE ARBOUR  AUX NATIONS UNIES

Le 25 février 2004, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé la nomination de Louise Arbour, juge à la Cour suprême du Canada, au poste de haut-commissaire aux droits de l’homme pour un mandat de quatre ans.  Elle succède à Sergio Vieira de Mello qui a trouvé la mort, le 19 août 2003, dans l’attentat perpétré contre le siège des Nations unies à Bagdad.  Le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a son siège à Genève.

Âgée de 57 ans, Louise Arbour siège à la Cour suprême du Canada depuis 1999.  De 1996 à 1999, elle était procureur général des tribunaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda ; elle y a acquis une grande notoriété.


****FESTIVAL QUÉBEC À PITTSBURGH

La ville américaine de Pittsburgh, en Pennsylvanie, reçoit de la fin février à la mi-mai quelque 50 productions québécoises mettant en vedette une centaine d’artistes.  C’est à l’initiative du Pittsburgh Cultural Trust et avec la collaboration de la Délégation générale du Québec à New York que ce florilège des arts de la scène et des arts visuels est présenté.  La danse, le théâtre, le cirque,  la musique, le cinéma et d’autres disciplines font partie de ce Festival Québec.